La fonte des glaciers
La hausse des températures conduit à des précipitations qui se manifestent plus souvent sous forme de pluie que de neige. Du fait d’une baisse de l’accumulation neigeuse en haute altitude et d’une augmentation de la fonte estivale, les glaciers perdent de plus en plus de leur masse. Les glaciers ne sont plus en équilibre avec les conditions climatiques actuelles.
Depuis la dernière extension maximale des glaciers à la fin du „petit âge de glace“ (aux alentours de 1850), la moitié du volume des glaciers Suisses a fondu (Fig. 5). Si le réchauffement s’arrêtait aujourd’hui, les glaciers continueraient leur retrait ces prochaines décennies et perdraient à nouveau la moitié de leur masse. Avec un réchauffement attendu de 3°C ± 1°C d’ici à 2085, leur retrait va néanmoins s’accélérer. Selon les modèles, il ne devrait rester en 2100 tout au plus 20 à 30 % du volume de glace actuel, principalement dans le bassin versant du Rhône (grâce au glacier le plus volumineux de Suisse, celui d’Aletsch).
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Participez à cette journée de découverte pour enrichir vos connaissances sur l'histoire humaine et géologique dans les Alpes. Le 4 avril 2025 à Sion.
The World Glacier Monitoring Service call for data
The WGMS regularly compiles and publishes standardized data on glacier changes in length, area, volume, and mass based on in-situ and remotely sensed observations. A corresponding call-for-data is annually sent out through the National Correspondents of the WGMS who organize the collection and submission of the glacier data within their country. The data submission deadline is 1 December 2024.
Image : MRIForte fonte glaciaire malgré un enneigement fort en altitude
Aucun répit en vue pour les glaciers suisses après les années extrêmes de 2022 et 2023: malgré une quantité de neige exceptionnelle durant l’hiver, les records de température en juillet et août combinés aux poussières du Sahara ont entraîné une perte de 2,5% du volume des glaciers. C’est ce que rapporte, ce mardi, la Commission suisse pour l’observation de la Cryosphère de l’Académie suisse des sciences naturelles.
Image : Matthias Huss