Ce portail offre des connaissances de base sur le thème de l'astronomie et présente les travaux et coopérations de recherche actuels en Suisse.

Image : ESO

Astronomie Optique et Astronomie Infrarouge

Voici quatre exemples de missions d'observation avec participation suisse dans le domaine optique et infrarouge. Les télescopes qui étudient le rayonnement dans ce domaine peuvent aussi bien être en orbite que stationnés sur Terre.

Représentation artistique du télescope James Webb
Image : ESA/ATG medialab

Télescope spatial James Webb

Le télescope spatial Space Webb (JWST) a été lancé dans l'espace fin 2021 et tourne encore aujourd'hui autour du Soleil au point de Lagrange L2. Il étudie les longueurs d'onde comprises entre 0,6 micromètre et 28 micromètres - c'est-à-dire dans le domaine de la lumière rouge visible jusqu'à l'infrarouge moyen.

Grâce aux images du JWST, nous en apprendrons davantage sur l'histoire de l'univers : Quels étaient les premiers objets brillants après le big bang ? Comment les galaxies ont-elles évolué depuis leur formation jusqu'à aujourd'hui ? Comment les étoiles et les planètes se sont-elles formées ? Où existe-t-il un potentiel de vie extraterrestre ? Comment l'atmosphère des exoplanètes est-elle constituée ?

Le JWST est une coopération entre l'ESA, la NASA et l'ASC (Agence spatiale canadienne).

Le télescope spatial Gaia de l'ESA
Image : ESA/C. Carreau

Gaia

Le télescope spatial Gaia se trouve également sur les points de Lagrange L2 et a pour objectif principal de mesurer des objets lumineux tels que des étoiles, des astéroïdes, des exoplanètes et des galaxies, de déterminer leur magnitude et leur couleur et, dans certains cas, de révéler leur spectre. Gaia dispose de trois instruments : un astromètre pour déterminer la position des objets, un photomètre pour la couleur et un spectromètre pour mesurer la vitesse radiale.
Gaia est dans l'espace depuis 2013 et la mission devait initialement durer jusqu'en 2019. Mais elle a été reportée à plusieurs reprises et la fin provisoire est désormais fixée à 2025.

Plateforme d'observation du VLT - Very Large Telescope

Very Large Telescope

Le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO est situé dans le désert d'Atacama au Chili et se compose de quatre télescopes principaux avec des miroirs de 8,2 mètres de diamètre et de quatre télescopes auxiliaires dont le miroir a un diamètre de 1,8 mètres.
Le VLT peut faire des observations dans le domaine optique jusqu'à l'infrarouge moyen.
Grâce au VLT, on a par exemple pu prendre la première image d'une exoplanète ou des photos d'étoiles tournant autour du trou noir au centre de la Voie lactée.

Le Extremely Large Telescope (ELT) de l’ESO, avec ses 39 m de diamètre, sera le plus grand télescope optique/proche-infrarouge du monde et collectera 16 fois plus de lumière que les plus grands télescopes optiques actuellement en service. Il sera capable de compenser les distorsions atmosphériques et de fournir ainsi des images 16 fois plus précises que celles du télescope spatial Hubble. L’ELT permettra de réaliser des études détaillées des planètes gravitant autour d’autres étoiles, les premières galaxies de l’Univers, les trous noir supermassifs et la nature du secteur sombre de l’Univers.
Image : ESO

Extremely Large Telescope

L'Extremely Large Telescope (ELT) est également un projet de l'ESO. Il s'agit d'un télescope terrestre encore plus grand que le VLT. Le miroir principal aura un diamètre de 39 mètres et sera composé de 798 éléments de miroir hexagonaux. Huit instruments différents seront chargés de mesurer et d'imager le ciel. L'ELT est en construction depuis 2017 et sera situé à seulement 20 kilomètres du VLT, également dans le désert d'Atacama au Chili. Les chercheurs s'attendent à ce qu'il soit utilisé pour la première fois en 2027.

L'ELT doit notamment permettre de trouver de nouvelles exoplanètes dans la zone habitable et de découvrir de quoi est faite la matière noire.